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Mehriban Aliyeva : J'appelle les organisations «Freedom House», «Amnesty International» et «Human Rights Watch», qui se déclarent défenseurs des droits de l'homme, à évaluer équitablement les incidents commis

Mehriban Aliyeva : J'appelle les organisations «Freedom House», «Amnesty International» et «Human Rights Watch», qui se déclarent défenseurs des droits de l'homme, à évaluer équitablement les incidents commis

25-07-2020

La première vice-présidente de la République d'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva, fait appel à ses compatriotes à propos des récents événements survenus à Los Angeles et dans les capitales de certains pays européens.

L’AZERTAC présente le texte intégral de cet appel.

« Chers compatriotes,

Les récents événements à Los Angeles et dans les capitales de certains pays européens ont beaucoup indigné des millions d'Azerbaïdjanais, dont moi-même.

Les actions pacifiques et patriotiques des Azerbaïdjanais en faveur de leur patrie, préalablement convenues avec les autorités compétentes des pays respectifs, se sont confrontées à des violences physiques, à des agressions et à une haine inhumaine de la part de membres de la diaspora arménienne.

Des provocateurs bien préparés et entraînés ont profité de leur grand nombre pour attaquer et blesser des manifestants pacifiques. Dans un certain nombre de cas, des groupes arméniens agressifs ont attaqué des Azerbaïdjanais qui n'ont pas pu résister à la foule en colère.

La haine et l'idéologie de la phobie de l'Azerbaïdjan, pétries au fil des décennies, portent leurs « fruits » - certains Arméniens jettent des pierres sur des manifestants pacifiques azerbaïdjanais dans le centre des capitales mondiales, tandis que d'autres tirent de l'artillerie lourde sur les maisons des citoyens azerbaïdjanais.

Il y a eu de nombreux exemples de tels crimes contre le peuple azerbaïdjanais dans l'histoire. Il suffit de rappeler le massacre de la population innocente azerbaïdjanaise de la ville de Khodjaly par les forces armées arméniennes dans la nuit du 25 au 26 février 1992. Ces événements tragiques ont été reconnus comme un acte de génocide par plus de 10 États et condamnés au niveau des organisations internationales.

Lors de cette nuit sanglante, des militants armés jusqu'aux dents ont tué 613 personnes avec une cruauté particulière, 421 civils ont été torturés et humiliés, 1 275 personnes ont été portées disparues ou pris en otage et la ville elle-même a été presque complètement incendiée.

Plus d'un millier de civils sont devenus handicapés à la suite des blessures par balle. Parmi les personnes tuées ont figuré 106 femmes, 63 enfants et 70 personnes âgées.

Huit familles ont été complètement exterminées, 25 enfants ont perdu leurs deux parents et 130 l'un de ses parents. Cinquante-six personnes ont été brûlées vives.

Le meurtre par des agresseurs arméniens de Zehra Gouliyeva, âgée de deux ans, et de sa grand-mère à la suite du bombardement du village d'Alkhanly de la région de Fuzouli le 4 juillet 2017, ne peut pas être oublié. Un autre exemple, le meurtre d'Aziz Azizov, un habitant de 76 ans de la région de Tovouz, le 14 juillet 2020, mort dans les bombardements d'artillerie sur des installations civiles par les forces armées de l’Arménie.

Depuis plus de 30 ans, le réseau d'agit-prop arménien, à l'aide de sa grande diaspora, mène une propagande anti-azerbaïdjanaise en cherchant à justifier ces crimes cruels. Ce n'est pas un secret que la majorité absolue des campagnes calomnieuses contre notre pays sont également inspirées et financées par la diaspora arménienne.

Le degré de haine et d'agression est tellement démesuré que certains de ses représentants décident de commettre l'anarchie et l'arbitraire dans les capitales des pays occidentaux qui se considèrent comme le berceau de la démocratie.

Comment expliquer autrement que des pierres soient lancées sur l'ambassade de la République d'Azerbaïdjan et que des manifestants pacifiques soient blessés à Bruxelles, centre politique de l'Europe unie ?

Les images horribles de violence et de vandalisme perpétrés à Los Angeles, Bruxelles et dans d'autres villes, montrant le vrai visage de nos ennemis, suscitent non seulement une indignation juste, mais également des questions raisonnables.

Pourquoi les forces de l'ordre de ces pays permettent-elles aux groupes de gangsters impudents de commettre ce genre d’atrocités ? Comment fermer les yeux sur ces crimes ?

Au nom des millions d'Azerbaïdjanais dans le monde, j'appelle les autorités compétentes des États-Unis, de la Belgique et d'autres États à mener une enquête approfondie sur ces événements, à leur donner une évaluation juridique appropriée et à traduire tous les responsables en justice, car les actes illégaux doivent être punis.

J'appelle également de nombreuses organisations non gouvernementales, ainsi que des organisations «Freedom House», «Amnesty International» et «Human Rights Watch», qui se déclarent défenseurs des droits de l'homme, à évaluer justement ces incidents. Mais pour une raison quelconque, nous n'entendons toujours pas leur voix. J'espère que ces institutions, faisant preuve de principes suffisants, abandonneront la politique de deux poids deux mesures et feront des déclarations fondées sur des faits.

Chers frères et chères sœurs,

Ces incidents montrent clairement à quel point la politique agressive de l’Arménie représente une menace sérieuse pour la population pacifique azerbaïdjanaise.

Dans ces circonstances, il est de notre devoir de transmettre cette vérité à la communauté mondiale.

Notre tâche consiste à nous unir et à exhorter toutes les tribunes à enquêter équitablement sur les derniers actes de violence et à traduire les auteurs en justice.

Chaque voix compte !

J'appelle tous les Azerbaïdjanais du monde entier à agir ensemble, à unir tout le potentiel de notre diaspora pour répondre de manière appropriée à l'ennemi indigne. Cependant, nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas des sauvages, ni bandits qui s’appuient sur une haine inhumaine. Notre lutte ne doit être menée que dans le cadre juridique.

Je tiens à remercier tous ceux qui ont fait entendre leur voix ces jours-ci et ont hissé le drapeau azerbaïdjanais dans des villes du monde entier.

Et sans doute, aucune provocation ne pourra jamais nous forcer à nous détourner du droit chemin. Nous sommes des millions, mais nous avons un objectif commun : la défense de la patrie, la restauration de son intégrité territoriale et la justice historique.

Car, le Karabagh, c’est l’Azerbaïdjan ! »