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La culture La littérature du Karabagh

La culture La littérature du Karabagh

Concernant la littérature du Karabagh de la fin du Moyen-âge on retenir ceci :

Le début d’un certain nombre de faits dans la culture et la littérature azerbaïdjano-turques est lié au milieu littéraire du Karabagh. Dans la littérature écrite, Devdek (VIIe siècle), est connu comme le premier poète du Karabagh. Certains fondateurs de la littérature azerbaïdjanaise en arabe étaient des scientifiques connus et des poètes philosophes de l’époque pas seulement en Azerbaïdjan, mais aussi dans le monde islamique, il s’agit de : Abu Bekir Ahraad al-Berdeï, (Xe siècle), Mekki ibn Ahmad Berdeï, Khetib Baghdadi Mohammad Al-Berdeï, Ahmad ibn al-Hussein Abu Seid al Berdeï, Abu Ali al Berdeï, Seid ibn al-Gassim al Berdeï, Abu Sed ibn Yahya al-Berdeï (livre «Les poètes et les écrivains azerbaïdjanais qui ont écrit leurs œuvres an arabe» de M.Mahmoudov, Bakou, «Elm», 1993). Il faut aussi retenir que les grands penseurs de l’Orient musulman comme Seid Amirul Berdeï et Mohammad Abdoulla Berdeï ont vécu au Karabagh aux Xe et XIe siècles. Le poète de Karabagh du XIe siècle Mesoud Namidar a traduit l’Evangile vers l’arabe, le persan et le turc. Mudjireddine Beylagani a été l’une des personnalités les plus influentes de la poésie azerbaïdjanaise du XIIe siècle. Khosrow Dehlavi préférait sa création que celle de Khagani Chirvani. Depuis le XIIIe siècle, on observe l'augmentation progressive du nombre de poètes et des écrivains qui décrivaient leurs œuvres en langue maternelle dans la littérature azerbaïdjanaise créée en arabe et en persan sous l'influence de la réalité historique. Il faut noter l’existence d’un poème anonyme «Dastani-Ahmad Harami» cité parmi les exemples de la poésie épique du XIIIe siècle. Les valeurs humanistes de l’Islam sont présentées dans ce poème et l’auteur en question fait cas de la charité, de la justice, de la philanthropie, de l'honnêteté, de la conscience et de la religion. Contrairement aux romans de chevalerie médiévaux européens, l'objectif principal est d'analyser les événements et de transmettre plus clairement aux lecteurs l’idée principale du poème. Le nom de Tuti Abdoulla Karabaghi est apparu dans certaines les sources documentaires du XVe siècle malgré qu’aucune de ses œuvres n’est connue jusqu’à présent. Au XVe siècle, Cheikh Ibrahim ibn Mohammad Chehabeddine Berdeï a reçu le titre de Cheikh de son époque et il a été connu sous le pseudonyme Gulchen dans le monde littéraire. Youssif ibn Mohammadchahi Garabaghi ( XVIe-XVIIIe siècles) est un des savants les plus éminents de cette époque. . Achoug Gourbani (XVIe siècle), Mirmöhsün Lemberani Assef, Achoug Ali, Achoug Valeh, Ziyadi Garabaghi et Molla Panah Vaguif ont vécu eux aussi au Karabagh. Les œuvres de Mohammad Garabaghi, philosophe et écrivain du XVIe siècle sont conservées dans la Bibliothèque de Caire en Egypte. Les périodes XVIe-XVIIe siècles sont connus comme étant une époque de la création des légendes d’amour et d’héroïsme médiévales dans la littérature azerbaïdjanaise. Après la cration de la ville de Choucha – Panahabad au XVIIIe siècle, le domaine de la littérature du Karabagh est devenu le centre de ressources documentaires et culturel d’Azerbaïdjan. Depuis le XVIIIe siècle, la littérature du Karabagh a jeté les bases de la poésie réaliste dans la littérature azerbaïdjanaise et cela a entraîné la création, le renforcement, ainsi que le développement de la littérature du XIXe siècle. Aux XVIIIe-XVIIIe siècles la littérature azerbaïdjanaise s’approche de la vie quotidienne et de la langue populaire sous l’impact des œuvres des achougs, ce qui jette les bases pour la période de transition au réalisme dans la poésie azerbaïdjanaise. La nouvelle école de la poésie nationale dans la littérature a été créée par Molla Panah Vaguif au Karabagh au XVIIIe siècle et développée par Gassim bey Zakir. Agha Beyim agha Tuti, la fille du khan du Karabagh était célèbre comme une femme la plus sage à l’Orient et était l’une des principales personnalités de la diplomatie royale à l’époque de Fatali chah Gadjar. Le Karabagh est considéré comme la Patrie de «bayati», un des principaux types du folklore azerbaïdjanais. Mohammad Fuzouli, originaire de Bayat est le plus grand génie du XVIe siècle . Sary Achoug (village de Gulebird de la région de Latchine) était le maître de bayati du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, la littérature du Karabagh est entrée dans l’âge d'or de la littérature du Karabagh et Choucha est devenu le centre de la culture du Caucase. Mir Mohsun Nevvab, peintre, poète et scientifique a inclus les noms d’environ 100 poètes vécus à Choucha dans son œuvre «Tərkireyi-Nəvvab». La poétesse de Khourchoudbanou Natavan, Achoug Peri, Mirze Adiguezel bey, Mirze Djamal Djavanchir, Mirze Mehdi Khazani, Ahmad bey Djavanchir – historiens et auteurs des «Karabaghname» sont les personnalités éminentes de cette époque. Suite à l’annexion de l’Azerbaïdjan par l’empire russe au début du XIXe siècle, les tendances occidentales se sont renforcées dans la culture du Karabagh, ainsi que dans la littérature du Karabagh. Sous cette influence, des motifs nationaux et réalistes-mondiaux ont pris de l’élan dans la littérature. Les traditions de Fuzouli sont poursuivies d’une nouvelle façon dans la création de Zakir, ainsi que les œuvres de ses contemporains. Khourchidbanou Natavan dirigeait le cercle poétique «Medjlis-i-uns» (« réunion des amis »), et Mir Mohsun Nevvab était à la tête du «Medjlis-i-feramuchan» (« réunion des oubliés »). Il existait une étroite relation entre les cercles poétiques et les poètes qui étaient en correspondance (par lettre). Les comédies (fin du XIXe siècle) et la tragédie «Musibeti Fakhaddine» (1894) du dramaturge Nadjaf bey Vezirov (1854-1926) qui s’était inspiré de l’œuvre de M.F. Akhoundzade, ainsi que les comédies et les œuvres tragiques d’Abdurrehim bey Hagverdiev (1870-1933) ont enrichi la littérature azerbaïdjanaise. Achoug Peri, première achoug femme de l’Azerbaïdjan, était née au Karabagh, qui marque la période de la fusion de la littérature écrite et du folklore. En général, les représentants les plus influents de la littérature du Karabagh de cette époque sont les suivants :

Youssif Vezir Tchemenzeminli – auteur des premiers romans historiques («Entre deux feux», «Dans le sang», «La source des jeunes filles»), écrivain-ethnographe, diplomate ;

Djeyhoun Hadjibeyli – Ecrivain, journaliste, diplomate (Il a fait publier en français le livre «Le folklore du Karabagh»à Paris) ;

Ahmad bey Aghayev – un des grands idéologues de l’Azerbaïdjan, écrivain-journaliste, fondateur de la première organisation nationale d’auto-défense «Difaï» qui a lutté contre le terrorisme arménien ;

Firoudine bey Kotcherli – Premier historien sur la littérature, directeur des écoles normales de Gori et de Gazakh ;

Suleyman Sani Akhoundov – un des fondateurs de la première littérature d’enfance, premier écrivain-pédagogue qui a reçu le titre de Héros national.

Source :

www.karabakh.az

www.azerbaycanli.org