Le bombardement systématique des positions de l’armée azerbaïdjanaise par les unités des forces armées arméniennes avec des armes de différents calibres, la poursuite de la pose de mines sur les territoires azerbaïdjanais, le renforcement du soutien technique aux positions de combat, ainsi que l’augmentation du nombre de tranchées et d’abris dans la région du Karabagh de l’Azerbaïdjan au cours des derniers mois ont encore aggravé les tensions, a déclaré le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué.

« À cet égard, nous avons également constaté la fortification des positions de combat avec du personnel militaire, des véhicules blindés, des supports d’artillerie et d’autres dispositifs, amenant les unités à un niveau de préparation au combat, la création d’unités de mobilisation supplémentaires, l’expansion des activités de reconnaissance contre les unités de l’armée azerbaïdjanaise, ainsi que la pénétration dans la profondeur des positions azerbaïdjanaises pour mener des actes de sabotage en posant des mines sur les zones déjà déminées et sur les routes utilisées à des fins civiles.

Le 19 septembre, un véhicule appartenant à l’Agence nationale des routes d’Azerbaïdjan a sauté sur une mine terrestre précédemment enfouie par les groupes de reconnaissance et de sabotage des forces armées arméniennes présentes dans la région du Karabagh en Azerbaïdjan dans le but de commettre un acte terroriste sur la route Ahmadbeyli-Fuzouli-Choucha. Deux civils ont été tués. Le même jour, l’explosion d’un véhicule transportant le personnel militaire des troupes internes du Ministère de l’Intérieur sur la mine installée par les groupes de reconnaissance et de sabotage des forces armées arméniennes a fait des morts et des blessés parmi les militaires azerbaïdjanais. De tels faits témoignent de la politique terroriste délibérée et planifiée menée par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré à plusieurs reprises que contrairement aux dispositions de la Déclaration trilatérale signée le 10 novembre 2020, la présence continue des unités des forces armées arméniennes dans la région azerbaïdjanaise du Karabagh constitue une grave menace pour la paix et la stabilité régionales.

C’est pourquoi des activités antiterroristes locales ont été lancées pour garantir le respect des dispositions de la Déclaration trilatérale, empêcher les provocations à grande échelle dans la zone économique du Karabagh, désarmer et assurer le retrait des unités des forces armées arméniennes des territoires azerbaïdjanais, neutraliser leur infrastructure militaire, assurer la sécurité de la population civile retournée dans les territoires libérés de l’occupation, des civils impliqués dans les travaux de construction et de restauration et du personnel militaire, et enfin rétablir l’ordre constitutionnel de la République d’Azerbaïdjan.

Dans le cadre de ces mesures, les positions sur la ligne de front et en profondeur et les postes de tir à long terme des unités des forces armées arméniennes, ainsi que les moyens de combat et les installations militaires sont neutralisés à l’aide d’armes de haute précision.

Nous réitérons que la population civile et les infrastructures civiles ne sont pas pris pour cible. Seules les cibles militaires légitimes sont neutralisées.

Le commandement du contingent de maintien de la paix de la Fédération de Russie et la direction du Centre turco-russe pour la surveillance du cessez-le-feu sont informés des activités en cours », indique le communiqué.

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