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Le Karabagh - Azerbaïdjan

Le Karabagh - Azerbaïdjan

Le Karabagh est l'une des plus anciennes régions de l'Azerbaïdjan. Le nom de Karabagh, qui est une partie intégrante de l’Azerbaïdjan, provient des mots «gara» (noir) et «bagh» (jardin) en azerbaïdjanais. Le nom «Karabagh» que le peuple azerbaïdjanais a attribué à une petite partie de son territoire, a apparu dans les sources primaires au VIIe siècle. Auparavant, e tant qu’une notion historique et géographique «Karabagh» signifiait un endroit spécifique, mais plus tard a été attribué à une large zone géographique de l’Azerbaïdjan. A propos, c’est un cas traditionnel pour l’Azerbaïdjan : la ville de Nakhitchevan – la région du Nakhitchevan, la ville de Cheki – la région de Cheki, la ville de Gandja – la région de Gandja, la ville de Lenkaran – la région de Lenkaran etc.

L’histoire de formation du «Karabagh» comme un nom d’une province, d’une région de l’Azerbaïdjan permet d’expliquer son étymologie du point de vue scientifique. Parce que le mot «gara» est utilisé en plusieurs sens en azerbaïdjanais. Comme par ex : «dense», «épais» «grand», «ombre» etc. de ce point de vue, le terme «Karabagh» «gara bagh» (jardin noir), c’est-à-dire «beuyuk bagh» (grand jardin), «sykh bagh» (jardin dense), «tund bagh» (jardin à l’ombre) etc. Ainsi, comme le Karabagh lui-même, le mot «Karabagh» appartient aussi au peuple azerbaïdjanais.
Quand on parle du Karabagh une telle question se pose: Où est situé le Karabagh, quel territoire couvre-t-il ? La réponse est très actuelle aujourd’hui et revêt une importance particulière pour comprendre le «problème du Haut-Karabagh», créé par les séparatistes arméniens. Pour trouver une réponse à la question posée, adressons-nous à la première source. Mirza Djamal Djavanchir Garabaghly, vizir du Khanat du Karabagh – Etat d’Azerbaïdjan couvrant ce territoire jadis, aborde cette question dans son œuvre «L’histoire du Karabagh» (1847) : «Selon les livres d’histoire ancienne, la région du Karabagh est bordée au Sud par la rivière d’Araxe – du pont de Khoudaferin jusqu’à celui de Sınıg, à l’Est par la rivière Kura, qui se jette dans la mer Caspienne en rencontrant l’Araxe dans le village Djavad, au Nord par Yelizavetpol (province de Gandja) et à l’Ouest par de hautes montagnes du Karabagh - Kuchbak, Salvarty et Erikli.

La description exacte du territoire et des frontières du Karabagh au début de l’occupation et de la colonisation de Russie est expliquée par le fait que,

1. ce fait est écrit par un homme d’Etat qui s’était engagé directement à gouverner le Karabagh, autrement dit, il s’agit d’un terme officiel basé sur les documents officiels.

2. d’autre part, ce fait ne s’appuie pas seulement sur une réalité, une expérience, mais il est également prouvé par les premières sources. Ce n’est pas un hasard si Mirza Djamal s’adresse aux livres d’histoire ancienne pour montrer sa position juste.

Évidemment, la notion du «Haut-Karabagh» n’a jamais existée dans l’histoire en tant qu’une zone politique et géographique, c’est la compréhension commune «Karabagh» qui couvre les montagnes, les plaines – l’ensemble du territoire du Karabagh. En d’autres termes, la notion du «Haut-Karabagh» a été inventée plus tard pour une intention séparatiste. Logiquement, s’il y a le Haut-Karabagh, il y a aussi le Bas-Karabagh. En réalité : aujourd’hui, en Azerbaïdjan il y a et le Haut-Karabagh, et le Bas-Karabagh. Le Haut-Karabagh et le Bas-Karabagh ont été toujours, dans toutes les périodes de l’histoire, la Patrie d’une seule nation - celle azerbaïdjanaise, à laquelle appartiennent les mots «noir» et «jardin». Des centaines d’anciens et rares exemples de folklore, de chefs-d'œuvre de musique de la nation azerbaïdjanaise ont été créés au Karabagh et sont liées à cette région.

Grâce aux efforts des archéologues azerbaïdjanais, la culture de Gouroutchaï (Le Paléolithique), la culture de Leylatepe (Le Chalcolithique), la culture de Koura-Araxe (l'âge du bronze ancien), la culture d’Uzerliktepe (l’âge du bronze moyen), la culture de Khodjaly-Guedebey (l’âge du bronze final), ainsi que des centaines de monuments historiques de l’époque antique et du Moyen-âge, ont été étudiés dans la région du Haut-Karabagh et ont été transmis à la communauté scientifique internationale. L’archéologie mondiale connait depuis longtemps que ces monuments appartiennent à l’histoire du peuple azerbaïdjanais et ils n’ont aucun lien avec l’histoire de l’Arménie.

Le Haut-Karabagh est une région occidentale de la République d’Azerbaïdjan, c’est-à-dire, il fait partie du Karabagh. A l’époque soviétique, en juillet 1923, a été créée la Province autonome du Haut-Karabagh ayant une superficie de 4,4 mille km², soit 5,1% de la superficie totale de la République d’Azerbaïdjan. Choucha, Asgaran, ainsi que les régions de Mardakert, de Martuni, de Stepanakert (à l’époque soviétique, la dernière s’appelait Khankendi (en azerbaïdjanais)) faisaient partie de la province. Le Haut-Karabagh est une partie intégrante de la République d’Azerbaïdjan. Actuellement, le Haut-Karabagh et sept régions avoisinantes sont sous l’occupation arménienne. Historiquement, cette région était peuplée d’Azerbaïdjanais. Depuis 1820, les Arméniens ont été réinstallés massivement dans ce territoire.

Les racines du problème du Haut-Karabagh remontent au XVIIIe siècle. Suite à la politique délibérée de l’élite politique iranienne les Arméniens en provenance de plateau iranien et d’Anatolie ont été réinstallés en Azerbaïdjan. Un peu plus tard, ils ont exprimé leurs revendications territoriales. A l’époque du khanat du Karabagh, les Arméniens étaient engagés dans les activités séparatistes et organisaient des attaques des forces étrangères contre le khanat. L’immigration des Arméniens dans ces territoires, y compris Irevan et Nakhitchevan s’est intensifiée suite à l’occupation du khanat du Karabagh par la Russie en 1805. Les articles formalisant ce processus avaient même été inclus dans le Traité de Turkmentchaï (1828).

Depuis le début du XXe siècle, les Arméniens ont eu des revendications territoriales sur le Karabagh, Irevan et le Nakhitchevan et ont reçu un fort soutien de l’Iran et de la Russie. A cette fin, des génocides ont été commis en 1918 partout en Azerbaïdjan. L’objectif était de créer la «Grande Arménie». Après la mise en place de la République démocratique d’Azerbaïdjan, Irevan – ancienne terre azerbaïdjanaise a été cédé (en 1918) aux Arméniens. A l’époque soviétique, Zenguezour et Gueïtcha ont été annexés à l’Arménie. Ainsi, la Russie et l’Iran ont séparé l’Azerbaïdjan de la Turquie, ainsi que le Nakhitchevan de l’Azerbaïdjan. A cette époque, il y avait eu plusieurs tentatives d’annexer le Karabagh à l’Arménie, mais elles avaient échoué à chaque fois.

Vers la fin de l’Union soviétique, les Arméniens du Karabagh avaient été fournis des armes et depuis 1988, ils ont lancé des opérations militaires actives qui n’ont été cessées qu’en 1994 par une trêve. Le Haut-Karabagh et sept régions adjacentes (Latchine, Kelbedjer, Aghdam, Fuzouli, Djabraïl, Goubadly, Zenguilan) ont été occupés par l’Arménie. Le régime séparatiste au Haut-Karabagh a proclamé son indépendance en 1991. Cette «indépendance» qui ne répond aux exigences légales d’aucune loi internationale n’a été reconnue par aucun pays mondial jusqu’à présent.

La Province autonome du Haut-Karabagh d’Azerbaïdjan

La superficie – 4400 km²
La population (1989) – 189 085 habitants
Les Arméniens - 145 450 (76,9%)
Les Azerbaïdjanais - 40 688 (21,5%)
Les Russes - 1922 (1%)
Les autres - 1025 (0,6%)

La date de l’occupation du Haut-Karabagh et des régions avoisinantes

Le Haut-Karabagh – 1988-1992 (y compris Choucha – 8 mai 1992)
Latchine – 18 mai 1992
Kelbedjer – 2 avril 1993
Aghdam – 23 juillet 1993
Fuzouli – 23 août 1993
Goubadly – 31 août 1993
Zenguilan – 29 octobre 1993

Les victimes du côté azerbaïdjanais de l’agression

Morts – 20000 personnes
Handicapés - 50000 personnes

Selon le Groupe de travail sur l’évaluation des pertes et des dommages dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan auprès du Conseil des Ministres d’Azerbaïdjan, le coût total des dommaages infligés à l’Azerbaïdjan suite au conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan concernant le Haut-Karabagh est estimé à plus de 800 milliards de dollars.

Les villes, bourgs et villages libérés de l’occupation arménienne du 27 septembre au 9 novembre 2020

A la suite de la contre-attaque de l’armée azerbaïdjanaise lancée le 27 septembre au Karabagh, 5 villes, 4 bourgs et 286 villages ont été libérés jusqu’au 9 novembre. Jusqu’à présent, la ville de Djabraïl et 90 villages du district, la ville de Fuzouli et 53 villages du district, la ville de Zenguilan, les bourgs de Mindjivan, Aghbend et Bartaz, ainsi que 52 villages du district, le gourg de Hadrout et 35 villages du district de Khodjavend, 3 villages du district de Terter, la ville de Goubadly et 41 villages du district, 9 villages du district de Khodjaly, la ville de Choucha, 3 villages du district de Latchine, quelques collines stratégiques en direction d’Aghdéré et de Mourovdagh, ainsi que les collines de Bartaz, Syghyrt, Chukurataz et 5 autres hauteurs anonymes ont été libérés.

Le président azerbaïdjanais, le premier ministre arménien et le président russe ont signé le 10 novembre une déclaration sur la cessation des hostilités dans la zone de conflit.  Selon la déclaration, la région d’Aghdam a été rétrocédé à l’Azerbaïdjan le 20 novembre, la région de Kalbadjar le 25 novembre et la région de Lathcine le 1er décembre. Les villages de Baghanis Ayrim, Kheyrimli, Sofoulou, Berkhoudarly, Youkhary Eskipara, Qizil Hadjili, Achaghy Eskipara du district de Gazakh, le village de Kerdi du district de Sédérek de la République autonome du Nakhtcivan seront eux aussi libérés de l’occupation arménienne. Après la cessation des hostilités le 10 novembre 2020, l’Azerbaïdjan a rétabli sa souveraineté sur les autres villes, bourgs et villages au Karabagh, l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan a été restaurée. Le Karabagh, c’est l’Azerbaïdjan!

 

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