Moïse de Kalankatuyk - historien albanais (fin du VIIe siècle - début du VIIIe siècle)
Moïse de Kalankatuyk ou Mousa Dachgourantchy est un historien d’origine d’Albanie caucasienne (tribu d’Outi), auteur de l’œuvre «L’histoire de l’Etat albanais». Il avait vécu à la même période que Djavanchir, le souverain de l'Albanie. Cette époque était considérée comme une période de renaissance politique et culturelle de l’Albanie. Grâce à sa stratégie militaire, sa vision perspicace et son talent, Djavanchir avait restauré l’Albanie sur ses anciens territoires – de l’Araxe au sud et à Derbent au nord. Il avait pratiqué une politique indépendante intérieure et extérieure, et était parvenu à garder l’indépendance de l’église albanaise.
Le père Djabraïl (VIIIe siècle) - Le père Djabraïl, fondateur du village de Djabraïl, a été une des personnes les plus proches d’un souverain nommé Sultan Ahmad, vécu au VIIIe siècle. Le terroir situé entre la montagne de Ziyaret et la rivière d’Araxe appartenaient au père Djabraïl et à ses enfants. Pour rendre lui rendre hommage, il a été enterré au sommet de la montagne d’Alpacha. Connu sous le nom de «Père de Djabraïl» au nord du village de Djabraïl, ce mausolée avait une longueur de 4,5 m, largeur de 2,4m et la hauteur de 1,8 m.
Vakhtang de Khatchin (XIIe siècle). - Marié à Arzoukhatoun d’Arsruni Vakhtang est le fils d’Hassan Monakh et Mamakhatoun. Héritier de son père, il régnait sur l'ensemble du territoire Khatchin. Mkhitar Goch a achevé son «Qanunname» (Livre de lois) au palais de Vakhtang en 1184. Des travaux de construction de grande envergure avaient été effectués pendant son règne.
Hassan Ier (XIII e siècle) - Duc de Khatchin à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle. Le territoire de Youkhary Khatchin, dont le chef-lieu était le village de Zar était sous son règne. Il était marié à Defne khatoun, fille de Sarkis de Zacharie. La dernière mention du nom d’Hassan Ier est rencontrée dans les sources historiques en 1204.
Hassan Djalal (1205-1261) - Hassan Djalal, homme d’Etat et politicien connu, à l’issue de la dynastie des Mehranides et il était le souverain de la principauté de Khatchyn. Il se faisait appeler le régent de l’Albanie. Existée au XIIIe siècle, cette principauté couvrait la grande partie du Karabagh actuel. Le règne d’Hassan Djalal était considéré comme la renaissance albanaise. C’est à cette époque que l’économie et la culture s’étaient bien développées dans le pays. Le monastère de Gandzasar (1216-1238), maître d’œuvre de l’architecture chrétienne du Caucase, a été construit à cette époque.
Sary Achoug (XVIIe siècle) - La date exacte de la naissance et de la mort de Sary Achoug, un des troubadours azerbaïdjanais du XVIIe siècle, n’est pas connue. Né et vécu dans le village de Garadaghly (existé aux XVII-XIXes siècles, dont aujourd’hui il ne reste que des ruines), non loin de village de Gulebird de la région de Latchine, sur la rive droite de la rivière de Hekeri, Sary Achoug a été enterré dans le village Gulebird. En 1927, les archéologues ont ouvert sa tombe et ont prouvé qu’elle avait vécu au XVIIe siècle. La poésie épique «Yakhchy et Achoug» qui racontait la vie de Sary Achoug, s’était imposée parmi les gens. Les vandales arméniens ont détruit sa tombe en 1993.
Panahali khan. (1693-1763) - Fondateur du Khanat de Karabagh, Panahali khan de Sarydjaly était un descendent de Djavanchir. Né en 1693, il était connu comme homme d’Etat et commandant célèbres. Des travaux d’édification de grande envergure ont été effectués, le château de Chahboulag et la tour d’Asgaran avait été construits pendant son règne. Cependant, sa principale réalisation était, sans aucun doute, la ville fortifiée (dont la construction a commencé en 1750) appelée Panahabad, puis baptisée Choucha.
Molla Panah Vaguif (1717-1797) - né en 1717 dans le village de Salahly non loin de Gazakh. Selon certaines sources historiques, ses ancêtres provenaient de la tribu de Bayat à laquelle appartenait Mohammad Fuzouli. Au milieu du XVIIIe siècle, la situation s’est tendue à la frontière avec la Géorgie et certaines familles, parmi lesquelles il y avait celle de Vaguif, ont été réinstallées au Karabagh et à Gandja. Peu après son arrivée au Karabagh Vaguif déménage de Terterbassar à Choucha où il a vécu jusqu’à la fin de sa vie. Ici, il ouvre une école et est connu comme un bon enseignant, ainsi qu’un poète talentueux. Il a été invité au palais d’Ibrahim Khalil Khan où il a d’abord travaillé comme le ministre de l’intérieur, puis grand vizir. A ce poste, il a pu se montrer comme un homme d’Etat digne, un diplomate clairvoyant et sage.
İbrahimkghalil khan Djavanchir (1732-1806), lieutenant général, dirigeant du khanat du Karabagh de 1758 jusqu’à la chute du khanat. A l’époque d’Ibrahimkhalil khan, le khanat du Karabagh s’est développé rapidement. Pendant les années de son règne, Choucha a subi deux fois l’attaque d’Agha Mohammed chah Gadjar. Bien que la première attaque fut repoussée (1795), la forteresse de Choucha a été prise lors du deuxième assaut (1797).Chah Gadjar a été assassiné lors de ce deuxième assaut par un homme de son entourage. Ibrahimkhalil khan a été tué par les envahisseurs russes en 1806.
Gassym bey Zakir (1784-1857) - Né en 1784 dans la ville de Choucha, Gassym bey Zakir a fait ses études primaires à l'école religieuse musulmane où il a appris l’arabe et le persan. La connaissance de ces langues lui a permis de se familiariser avec les œuvres des poètes célèbres de l’Orient comme Firdovsi, Nizami, Saadi, Hafiz etc. Ses satires visaient principalement les dirigeants impériaux et le régime tsariste. Dans ses œuvres il critiquait vivement ceux qui portaient atteinte aux droits des pauvres et des personnes vulnérables. Il s’est éteint à Choucha en 1857 et a été enterré dans le cimetière de Mirza Hasan.
Mir Mehdi Khazani (1819-1894) - Né en 1819 dans le village de Memer à Berguchad (Karabagh), fils de Hechim bey, il a fait ses études primaires auprès d’un molla et a suivi des études à l'école religieuse musulmane. A l’invitation de Molla Refi bey Mirze Mohammad bey oglu Chykhymly, il a emménagé dans le village de Dizag et y a travaille comme enseignant. En 1859, Mir Mehdi est arrivé dans le village de Tough où il a poursuivi sa carrière d'enseignant. Il était historien et «Kitabi-tarikhi-Karabagh» (Livre de l'histoire du Karabagh) occupait une place importante dans son œuvre. En tant que poète, il écrivait des poésies sous le pseudonyme de Khazani. Mir Mehdi Khazani est mort en 1894.
Khourchidbanou Natavan (1832-1897) - Natavan est née le 15 août 1832 à Choucha. Son père Mehdigoulou khan l’a appelé Khourchidbanou, prénom de sa mère.Comme elleétait le seul enfant de la famille et le dernier successeur des khans de Karabagh. Dans le palais on l’appelait «Dürrü yeкta» (une seule perle), et «Khan qizi» (fille de khan) en dehors du palais. Au XIXe siècle, l’arabe et le persan étaient enseignés aux enfants issus des familles aristocratiques. Khan qizi avait appris elle aussi ces langues et maîtrisé les règles de la poésie classique. Elle fut une personnalité douée et avec des idées novatrices. Par ses activités caritatives et philanthropiques elle était connue dans toute la Transcaucasie. Elle avait fait construire une conduite d’eau à Choucha. Khourchidbanou Natavan et est décédée le 1eroctobre 1897. Elle a été enterrée dans le cimetière d’Imaret à Aghdam.
Mir Mohsun Navvab (1833-1918) - Né en 1833 à Choucha dans la famille de Hadji Seyid Ahmed, Mir Mohsun Navvab a fait ses études primaires dans une école religieuse où il a bien maîtrisé l’arabe, le persan et le turc avant d’étudier l’astronomie, la chimie, les mathématiques et d’autres sciences à l’école théologique d’Abbas Sarydjaly. Son traité de musique «Vuzuhul-Arqam» a été publié pour la première fois en 1913 à Bakou. Navvab a été un artiste merveilleux. Il s’est éteint dans la ville de Choucha en 1918.
Nadjaf bey Vezirov (1854-1926) - Nadjaf bey Vezirov – est un écrivain ayant joué un rôle crucial dans le développement de la dramaturgie azerbaïdjanaise, l’enrichissement de sa qualité artistique, son contenu esthétique, la création et l’évolution du théâtre national. Avec ses activités sociale et sa création littéraire, Nadjaf bey Vezirov a toujours contribué au mouvement de libération nationale. Il a également jeté les bases de la tragédie dans la littérature azerbaïdjanaise et a participé de près dans l’extension du mouvement des lumières contre le régime féodal-patriarcal en Azerbaïdjan. Déménagé à Bakou en 1895, Nadjaf bey Vezirov y est mort d’une crise cardiaque en 1926.
Semed bey Mehmandarov (1855-1931) - Semed bey Mehmandarov – général d’artillerie de l’Armée impériale russe, ministre de la défense de la République démocratique d’Azerbaïdjan, personnalité militaire soviétique. Né le 16 octobre 1855 à Lenkoran, Semed bey Mehmandarov, originaire de Choucha, a fait ses études à un gymnase à Bakou. A 16 ans, il est entré à l'école d'artillerie Constantin à Petersburg. En décembre 1875, il obtient le grade d'enseigne de vaisseau et a été décoré de l'ordre de Saint-Stanislas. Il obtient le grade de capitaine en 1890, de lieutenant-colonel en 1898, de colonel en 1901 et de major-général en 1904. En 1908, le grade de général d’artillerie a été attribué à S. Mehmandarov pour son courage dans la guerre russo-japonaise. Pendant la Première Guerre mondiale, la 21e division d'infanterie, dirigée par le général S.Mehmandarov, avait remporté la victoire sur l'armée du général allemand Makenzo dans la bataille pour Łódź. Pendant la révolution bourgeoise en février 1917 S.Mehmandarov était déjà dans le Caucase. Il a été nommé au poste de ministre de la défense de la République démocratique d’Azerbaïdjan le 25 décembre 1918 et est parvenu à créer, dans un laps de temps, une armée de 30 mille de l’Azerbaïdjan indépendant. Après l’instauration du régime soviétique sur la garantie personne de Nariman Narimanov, il a poursuivi ses activités militaires et a travaillé comme enseignant à l’école des commandants militaires en Azerbaïdjan de 1921à1 928. Le général Semed bey Mehmandarov s’est éteint à Bakou, le 12 février 1931.
Djabbar Garyaghdioglu (1861-1944) - Djabbar Ismayil oglu Garyaghdioglu – chanteur, compositeur et musicien, et l’un des représentants les plus éminents de l'art du chant azerbaïdjanais. Né en 1861 dans le quartier Séyidli à Choucha, Djabbar Garyaghdioglu a joué un rôle important dans la création de l'art de l'opéra en Azerbaïdjan. Il a été le premier acteur de l’opéra azerbaïdjanais. Les secrets de son œuvre sont enseignés actuellement aux jeunes musiciens. Ses «Chahnaz», «Gatar», «Heyratı» sont les chefs-d’œuvre de la musique azerbaïdjanaise.
Ahmad bey Aghaoglu (1869-1939) - Ahmad Bey Aghaoglu (Ahmad bey Aghayev) est né en 1865 à Choucha dans une famille aristocratique. En 1888, il s'installe à Paris où il a rencontré les éminents orientalistes français Ernest Renan et professeur James Darmesteter. Pendant toutes ces années, Ahmad bey étudie aux universités de Saint-Pétersbourg et de Sorbonne. Maîtrisant parfaitement cinq langues Ahmad bey écrit des articles intéressants pour la presse locale et étrangère. Retourné au Caucase en 1894 afin d’enseigner le français, l’écrivain s’installe à Bakou. Dans son livre «Les femmes dans le monde islamique» paru en 1901, Ahmad bey affirme qu’il n’y a pas le développement national sans femme libre. Aghaoglu est élu membre de la fraction musulmane au seïm de Transcaucasie et à ce poste il a joué un rôle important pour prévenir les confrontations arméno-musulmanes en 1905. Un peu plus tard, en réponse aux menaces des dachnaks arméniens paniqués de ses idées nationalistes et révolutionnaires, il crée l’association autodéfense «Difaï». Vers la fin de la Première guerre mondiale, il a été exilé par les Anglais à Malte. Le grand patriote azerbaïdjanais Ahmad bey Aghaoglu est décédé en Turquie en 1939.
Bahloul Behdjat (1869-1938) - Né en 1869 dans le village de Dondarly de la région de Goubadly, Bahloul Behdjat a fait ses études primaires chez son père, puis son beau-père Hadji Gassim Tchelebi avant de partir pour Cheki où il a continué ses études dans une madrassa. En 1915, il est nommé «gazi» de la province du Zenguézour par le mufti du Caucase. A l’époque soviétique, il a été arrêté et exilé à plusieurs reprises. Même exilé, il a pu travailler comme correcteur à «Azerneshr», a mené des recherches dans la littérature nationale et a pris le pseudonyme Behdjat. Il a également contribué à la collecte et à la publication des échantillons du folklore azerbaïdjanais. Il a écrit une œuvre scientifique au sujet de «Nizami et le folklore du Caucase». Suite à une répression, Bahloul Behdjat a été tué le 15 mars 1938.
Abdurrahim bey Hagverdiev (1870-1933) - Né le 17 mai 1870 dans le village d’Aghboulag, non loin de la ville de Choucha, a fait ses études primaires à l’école d’été temporaire (1880) de Youssif bey, puis à la véritable école à Choucha (1881-1890). Après avoir terminé la véritable école de Tbilissi, il a poursuivi ses études à l'Institut des ingénieurs des chemins de fer de Petersburg (1891-1899). Pendant ces années, il écrit les œuvres «Mange la viande d’oie et retrouve son goût» (1892) et «La famille brisée» (1896). Cette dernière a été publiée à Petersburg en 1899. Après être retourné à Choucha il y a organisé des spectacles. Après la révolution de 1905, élu à la Douma d’Etat de Russie de la province de Gandja, Hagverdiev (un des premiers diplomates de l’Azerbaïdjan) s’installe à Petersburg. En tant que chef d’orchestre, il a dirigé l’orchestre et le chœur lors de la mise en scène de l’opéra «Leyli et Medjnoun» le 12 janvier 1908. Hagverdiev a été rédacteur en chef du mensuel «Les nouvelles du département de Caucase de l’Union des villes» à Tbilissi. Après la révolution de février, il est élu (1917) membre au Conseil central du Comité exécutif de Tbilissi. En mars de la même année, il a été nommé délégué au gaza de Bortchali (1918) et inspecteur aux théâtres publics après le rétablissement du pouvoir soviétique en Azerbaïdjan. Abdurrahim bey Hagverdiev s’est également engagé dans la traduction d'œuvres littéraires et a fait des traductions de la littérature russe, arménienne et de l’Europe occidentale. Décédé le 11 décembre 1933, il a été enterré à l’Allée d’honneur à Bakou.
Sultan bey Sultanov (1871-1955) - Né en 1871 dans le village de Gassimouchaghy, région de Latchine, Sultan bey a fait ses études primaires dans une école rurale, puis dans un gymnase à Gandja. Après avoir terminé l'enseignement secondaire, il part pour Saint-Pétersbourg ou il entre à l’Académie militaire de Saint-Pétersbourg, l’une des meilleures écoles militaires de l'époque. Mais il n’a pas pu terminer ses études car à la demande de son père Alipacha bey Khanmourad oglu, il est retourné dans la Patrie natale. Dans la guerre arméno-musulmane, débuté en 1908, les groupes de milices dirigés par Sultan bey ont joué un rôle important dans la défense des villages musulmans de la région. Ils ont anéanti la partie essentielle de la troupe armée d’Andranik, assiégée dans la vallée de Zaboukh. De nombreux Arméniens armés rassemblés autour de Garagöl ont été tués, 600 personnes ont été capturés lors de l'opération «Sahil». Des centaines d’Arméniens essayant de franchir la frontière de l’Iran ont été neutralisés non loin de la rivière d’Araxe. Après la restauration du pouvoir soviétique en Azerbaïdjan en 1920, Sultan bey, qui était conscient de la complexité de la situation créée, s’adresse au Comité révolutionnaire d’Azerbaïdjan. N’ayant pas reçu une réponse encourageante, Sultan bey a sollicité l’appui du chah iranien. Ce dernier lui a conseillé de faire appel à la Turquie. En 1923, le gouvernement turc accueille officiellement les deux frères – Sultan bey et Khosrov bey et leur donne une propriété dans le village de Köçgoy de la province de Kars. Sultan bey est décédé en 1955 et a été enterré dans le village de Köçgoy.
Hamida khanoum Djavanchir (1873-1955) - Hamida khanoum Djavanchir-Mammadgoulouzade est née en 1873 au village de Kehrizli du gaza de Choucha, dans la famille d’Ahmad bey, historien, intellectuel éminent de l’époque. Hamida khanoum a fait ses études dans une école familiale où elle a bien maîtrisé le russe. Après la mort de son premier mari Ibrahim bey Davatrov, lieutenant-colonel, et de son père, Hamida khanoum Djavanchir a géré la propriété de son père à Kehrizli. En 1905, elle rencontre Mirza Djalil Mammadgoulouzade à Tbilissi avec qui elle se marie deux ans plus tard. Elle a dépensé toute sa fortune à l’œuvre de son mari avec qui Hamida khanoum a vécu 25 ans. Hamida khanoum ouvre une nouvelle école à ses frais à Kehrizli en 1912, et y travaille comme enseignante. Après la mort de Mirza Djalil, Hamida khanoum a joué un rôle actif dans la vie sociale et littéraire du pays. Elle a été élue à l’Union des Ecrivains, traduit les œuvres de son mari, et a immortalisé ses souvenirs fragiles lies à ce grand écrivain et publiciste. Hamida khanoum Djavanchir-Mammadgoulouzade s’est éteinte en 1955 et a été enterrée à l’Allée d’honneur, près de la tombe de Mirza Djalil.
Djavad bey Melik-Eganov (1878-1942) - Né en 1878 dans le village de Tough du gaza de Choucha, Djavad bey Rza bey oglu a fait ses études primaires dans une école familiale de Mir Mehdi Khazani. Instructeur et historien, il a également fréquenté une école technique. Il maîtrisait le russe, le persan, l’allemand, le géorgien et l’arménien. Pour ses activités contre le régime tsariste, il a été arrêté et exile de Bakou en 1909. Devenu membre du Parti «Musavat» en 1917, il participe activement au premier congrès dudit parti. Melik-Eganov était le membre de la fraction musulmane du seïm de la Transcaucasie et l’un des fondateurs de la République démocratique d’Azerbaïdjan. En tant que membre du Conseil national d’Azerbaïdjan, il a signé le 28 mai 1918 la Déclaration d'Indépendance de l’Azerbaïdjan. En 1919, Djavad bey Melik-Eganov a été nommé gouverneur général de Lankaran et a lutté contre les activistes de Dénikine. Il a été arrêté et libéré deux fois. Après l’occupation d’avril, Djavad bey a été placé six fois en garde à vue. En 1931, accusé d'être un membre secret du parti« Musavat», il a été exilé pour 10 ans.
Khosrov bey Sultanov (1879-1947) - Khosrov bey Sultanov est née dans le village de Gourdgaji dans la région de Latchine le 10 mai 1879. Il a fait ses études au gymnase de Gandja, avant de poursuivre les études en médicine à Odessa. Khosrov bey Sultanov était l’un des 26 personnes signataire la Déclaration sur la proclamation de la République démocratique d’Azerbaïdjan à Tbilissi le 28 mai 1918. Il a été nommé ministre militaire lors de la première réunion du gouvernement de la République démocratique, Khosrov bey. Il a été membre du seïm de Transcaucasie et du parlement azerbaïdjanais. Le 15 janvier 1919, Khosrov bey Sultanoc est nommé gouverneur général du Karabagh. Exilé en 1923, il séjournera en Turquie en Iran (1926), plus tard en France et en Allemagne où il a travaillera comme professeur à l’Université de Médecine. De retour en Turquie en 1936, Khosrov bey a vécu à Trabzon. Il s’est éteint en 1947.
Uzeyir Hadjibeyov (1885-1948) - Uzeyir bey Aldulhussein oglu Hadjibeyov – compositeur de renommée internationale, musicien éminent, publiciste, dramaturge, pédagogue et homme public, fondateur de l’école de musique professionnelle et de l’opéra nationale d’Azerbaïdjan. Homme émérite des arts d’Azerbaïdjan (1935), lauréate du Prix de Staline (1941), lauréat des ordre de «Lénine» et «Drapeau rouge du Travail», académicien à l’Académie des Sciences d’Azerbaïdjan (1945), il occupa les postes de professeur (1940), président de l’Union azerbaïdjanais des Compositeurs (1938-1948), recteur du Conservatoire national d’Azerbaïdjan (1928-1929, 1939-1948), directeur de l’Institut des Beaux-arts de l’Académie des Sciences d’Azerbaïdjan. Né à Choucha, Uzeyir Hadjibeyov est venu à Bakou à la veille de la révolution russe de 1905-1907 et a donné des cours à «Bibiheybet», puis à l’école «Seadet» (bonheur). En 1907, il a fait publier le «Dictionnaire russo-turc et turco-russe des mots et expressions politiques, juridiques, économiques et militaires». Hadjibeyov a commencé sa création artistique comme publiciste. Il a fait publier plusieurs articles, feuilletons et satires sur les questions sociopolitiques et éducatives de l’époque. Uzeyir bey est un grand compositeur qui a apporté un changement fondamental à la musique azerbaïdjanaise. Il a enrichi la musique nationale azerbaïdjanaise, n’existant que sous forme d'art de musique folklorique avant le début du XIXe siècle, par les principes esthétiques de la musique azerbaïdjanaise, ainsi que celle orientale. Avec l’opéra «Leyli et Medjnoun» mis en scène au Théâtre de Hadji Zeynalabdin Taghiyev à Bakou le 12 janvier 1918, il a été fondé l’art de l’opéra non seulement en Azerbaïdjan, mais aussi dans l’Orient musulman. La comédie musicale «Archine mal alan» d’Hadjibeyov a été traduite en anglais, allemand, chinois, arabe, persan, polonais, ukrainien, biélorusse, géorgien etc. Le centenaire de la naissance d’Uzeyir Hadjibeyov a été solennellement célébré. Selon le calendrier de l’UNESCO sur les anniversaires des personnalités éminentes et les événements historiques de l’an 1985, le jubilé d’Uzeyir Hadjibeyov a été célébré au niveau international.
Bülbül (1897-1961) - Mammadov Mourtouza Mechedi Rza oglu (Bülbül) est chanteur d’opéra azerbaïdjanais, interprète des tesnifs, chercheur du folklore musical, fondateur de l’art de vocal professionnel d’Azerbaïdjan, lauréat du Prix de Staline. Le pseudonyme Bülbül (rossignol) lui a été attribué par le peuple pour sa voix charmante. Né le 22 juin 1897 à Khanbaghi non loin de Choucha, Bülbül a commencé sa carrière sur scène en 1916. En 1920, il est devenu le soliste du Théâtre académique de l’Opéra et du Ballet d’Azerbaïdjan. En 1931, il a terminé le Conservatoire de Milan. De son retour dans la patrie, il a travaillé comme enseignant au Conservatoire national d’Azerbaïdjan. En 1938, il reçu le titre de l’«Artiste national de l’URSS», le Prix d’Etat de l’URSS en 1940 avant d’être élu député du Soviet suprême de la RSS d’Azerbaïdjan. Il a été deux fois titulaire de l’Ordre de Lénine, deux fois de l’ordre du Drapeau rouge du Travail, de la médaille d’Honneur de l’URSS, de l’Ordre de Garibaldi de l’Italie. Il s’est éteint à Bakou, le 26 septembre 1961.
Yagoub Gouliyev (1900-1942) - Yagoub Gouliyev fils d’Allahgoulou est né à Choucha, le 25 janvier 1900. Le major général Yagoub Gouliyev a été mortellement blessé en décembre 1942 dans une bataille de la Ière division de cavalerie sur la ligne de front. L’Ordre de Lénine lui a été attribué après sa mort. Le 222e régiment de cavalerie dirigé par Yagoub Allahgoulou oglu Gouliyev a fait preuve d’un courage exceptionnel dans la destruction du régiment de chars du maréchal Manstein.
Suleyman Rehimov (1900-1983) - Suleyman Rehimov est né en octobre 1900 dans le village d’Eïin, région de Goubadly. En 1921, il a travaillé comme enseignant dans une école ouverte dans le village de Khanlyg. Venu à Bakou en automne 1928, il a fait ses études à la faculté d’histoire de l’Université d’Etat d’Azerbaïdjan. Sa première œuvre est «Chamo». Pourtant, il a travaillé pendant 50 ans sur cette œuvre et lui a apporté certaines modifications. Suleyman Rehimov a dirigé l’Union azerbaïdjanaise des Ecrivains respectivement de 1939-1940, 1944-1946 et 1954-1958. Il a travaillé aux postes de chef adjoint du département pour la propagande l'agitation du Comité central du Parti communiste d’Azerbaïdjan (1941-1944) et du président du Comité des affaires culturelles et éducatives (1945-1958). En 1972, il a reçu le Prix «Plume d'Or» de l’Union azerbaïdjanaise des Journalistes. Trois fois titulaire de l’Ordre de Lénine, S. Rehimov a été également décoré des ordres de «Drapeau rouge du Travail» (1959), de l’«Honneur» (1942) et des médailles. Il a également été nommé « Ecrivain national» en 1960, «Héros du travail socialiste» en 1975. Suleyman Rehimov est décédé le 11 octobre 1983.
Khan Chouchinski (1901-1979) - Khan Chouchinski est né le 20 août 1901 dans la ville de Choucha. Dans les années 20, il est venu à Bakou où il a élargi ses activités d’interprétation. Il chantait des chansons populaires avec enthousiasme en leurs apportant de nouvelles nuances. En 1934, Khan Chouchinski a remporté le titre de champion à la première olympiade des arts des peuples transcaucasiens à Tbilissi. En 1960, il a créé un «Studio de mougham» au sein de la Philharmonie nationale d’Azerbaïdjan et y a enseigné les secrètes du moughams. Il a également donné des cours à l’Ecole nationale de musique d’Azerbaïdjan et a créé une nouvelle génération d’interprètes de mougham. Ses chansons «Guémérime», «Les montagnes de Choucha» sont les plus célèbres. Khan Chouchinski est décédé le 18 mars 1979.
Letif Kerimov (1906-1991) - Letif Kerimov est né en 1906 à Choucha. En 1912, sa famille déménage à Mashhad, en Iran. Son amour envers l’art de tapis l’a conduit à l’atelier de Mirze Elekber Husseyinzade. Le jeune Letif avait visité les centres de la tapisserie comme Tabriz, Ardabil où il a appris à faire les motifs de broderie. Commencé à travailler comme instructeur à l’entreprise «Karabaghkhaltcha» (Tapis de Karabagh) à Choucha en 1928, Letif maîtrisait à la fois les secrètes de la confection des tapis dans d’autres régions. Depuis 1930, en tant que spécialiste en art de la tapisserie, il a travaillé comme peintre-instructeur à l’entreprise «Azerbaïdjankhaltcha» (Tapis d’Azerbaïdjan). Il a apporté une grande contribution à l’ouverture des écoles de tapisserie à Bakou (1932) et à Gouba (1936), a collecté plus de 150 types de tapis appartenant aux groupes de Gouba, Chirvan, Bakou, Gazakh, Gandja, Karabagh, Tabriz et Bortchali et a préparé leur reproduction de couleur. Letif Kerimov est mort en 1991 à Bakou.
Niyazi (1912-1984) - Niyazi Zulfugar oglu Taghizade-Hadjibeyov est né le 20 août 1912 à Tbilissi dans la famille de Zulfugar Hadjibeyli, compositeur connu de l’époque. Il a fait ses études primaires au Collège de musique de Bakou avant de partir pour Moscou et Léningrad (Saint-Pétersbourg actuel) afin d’y poursuivre les études. Il a été auteur de l’opéra «Khosrov et Chirine» (1942), du ballet «Tchitra» (1961), des œuvres symphoniques «Suite de Zagatala» (1934), «Gaïtaghy» (1939), «Valse de concert», du mougham symphonique «Rast» (1949), de l’opéra-cantate «En 1920», de la Suite de danse pour orchestre symphonique, du ballet «Tchitra» créé d’après les œuvre de l’écrivain indien Rabindranath Tagore etc. En 1934, Niyazi a écrit la suite de Zagatala. Il a terminé la symphonie de deux parties «Héroïsme» en 1944. Niyazi, l’un des auteurs des premières ouvres symphonique dans la musique azerbaïdjanaise, a joué un rôle crucial dans la création et le développement du symphonisme national. Chef d’orchestre au Théâtre national de l’Opéra et du Ballet d’Azerbaïdjan en 1951-1952, Niyazi a reçu le Prix d’Etat de l’URSS. En 1961, Niyazi fut nommé chef d’orchestre principal du Théâtre de l’Opéra et du Ballet de Léningrad S.M.Kirov. De retour en Azerbaïdjan Niyazi a été directeur artistique et chef d’orchestre principal Théâtre national de l’Opéra et du Ballet d’Azerbaïdjan. Il est décédé le 2 août 1984 à Bakou.
Rachid Behboudov (1915-1989) - Rachid Behboudov, originaire de Choucha, est né le 14 décembre 1915 à Tbilissi dans la famille du chanteur Medjid Behboudaly oglu. Pendant son service militaire, il a été soliste de l’ensemble militaire. Rachid Behboudov est invité à jouer le rôle principal dans le film «Archine mal alan», tourné d’après les motifs de l’opérette du même nom d’Uzeyir Hadjibeyli, au studio de Bakou vers la fin de 1943. Le film a été projeté pour la première fois en 1945 et a gagné une grande popularité non seulement en Azerbaïdjan, mais aussi dans l’Union soviétique. En 1946, le Prix de Staline lui a été attribué pour le rôle d’Asgar qu’il a joué dans ce film. En 1980, il reçoit le titre de «Héros du travail socialiste». Il a été titulaire des ordres de «Lénine», «Drapeau rouge du Travail», «Amitié des peuples» de l’URSS et récompensé des prix d’Etat d’un certain nombre de pays étrangers. R.Behboudov s’est éteint le 9 juin 1989 à Moscou.
Evez Verdiyev (1916-1945) - Evez Verdiyev est né en 1916 dans le village de Gouchtchou de Latchine. En 1938, il a été appelé à rejoindre l’armée soviétique et a participé dans la guerre russo-finlandaise (1939–1940). Après avoir été démobilisé de l’armée en 1940, il retourna à Bakou et travailla dans une usine. Au début de la Seconde Guerre Mondiale il a été appelé de nouveau à l’armée en juin 1941 et a été grièvement blessé lors d’un combat. De son retour au front après sa guérison rapide, il a assisté aux combats pour la libération de l’Ukraine et de la Pologne. Le titre de «Héros de l’Union soviétique» lui a été attribué pour son héroïsme dans la batille pour Staszów de la Pologne, et la médaille «Etoile rouge» et l’Ordre de Lénine lui ont été remis. Il est décédé le 1er mai 1945 après avoir été grièvement blessé lors d’un combat et a été enterré dans la ville de Boleslaw, en Pologne.
Djamil Ahmadov - Né à Djabraïl, il est admis au service militaire en 1942, y a obtenu le grade de lieutenant et participe activement aux combats pour la libération de la Biélorussie. La division qu’il commandait, a traversé la rivière de Tremlia qu’elle a contrôlé jusqu’à l’arrivée des autres unités et a assuré la victoire de cette opération. Cette victoire lui a apporté le titre de «Héros de l’Union soviétique». Deux mois plus tard, le 2 septembre 1944, il a été tué en Pologne et enterré dans le cimetière des combattants soviétiques à Varsovie.
Djalal Berguchad (1924-1996) - Né le 22 juin 1924 dans le village de Guezian, région de Goubadly en Azerbaïdjan, Djalal Berguchad a fait ses études secondaires à l’école de jeunes travailleurs dans le village de Goubadly. Il a participé à la Deuxième Guerre Mondiale. Après avoir subi une commotion dans l’une des batailles il a été démobilisé de l’armée (1943). Djalal a terminé la faculté de philologie (journalisme) de l’Université d’Etat d’Azerbaïdjan. En 1958, il a travaillé comme rédacteur à la Société nationale de la radio-télédiffusion d’Azerbaïdjan. Il est également auteur des scénarii des téléfilms comme «Le berger Boran», «Gueyguel», «Suren Adamian», «Odeur de la terre», «Feuille de sycomore». Son œuvre «Babek» a été publié en persan à Téhéran (1984) et «Gatchag Nebi» en turc à Istanbul (1979). Pour ses contributions, il a été décoré de l’ordre «La Seconde Guerre Mondiale» (1986) et de différentes médailles. Djalal Berguchad est mort le 9 juillet 1996.
Khoudou Mammadov (1927-1988) - Khoudou Sourkhaï oglu Mammadov est né le 14 décembre 1927 dans le village de Merzili, région d’Aghdam. Scientifique azerbaïdjanais en cristallographie, il a reçu en 1970 le titre de docteur en sciences géologiques et minéralogiques. En 1976, Khoudou Mammadov a été élu membre correspondant de l’Académie des Sciences d’Azerbaïdjan. Il est auteur des œuvres scientifiques en cristallochimie et a apporté une contribution exceptionnelle dans la formation du personnel scientifique hautement qualifiée. Il a été décoré de l’ordre «Honneur» et d’autres médailles. Il est décédé le 15 octobre 1988 à Bakou.
Valeh Berchadly (1927-1999) - né le 6 juillet 1927 dans le village d’Eïvazly, région de Goubadly, il est admis volontairement au service militaire à 14ans. A 18 ans, il a terminé l’Ecole d’Artillérie de Bakou et l’Ecole de l'artillerie automotrice de Kiev. Il est le premier azerbaïdjanais qui, à 50 ans, a reçu le grade de lieutenant-général dans l’armée soviétique. Il est devenu le premier ministre de la défense de l’Azerbaïdjan indépendant en 1992. Pendant la guerre de Karabagh, en tant que chef d'état-major il a effectué les premières opérations réussies à Goranboy et à Aghdere de l’histoire de l’Azerbaïdjan. Valeh Berchadly est décédé le 15 mai 1999 et enterré à l’Allée d’honneur.
Arif Babayev (1938) - Arif Imran oglu Babayev (Arif Babayev fils d’Imran) est né le 20 mai 1938 dans le village de Saryhadjyly non loin de la ville d’Aghdam. Chanteur, artiste national (1988), professeur (1996), titulaire des ordres «Chuehret» (Gloire) (1998) et «Istiglal» (2008). Il est l’un des représentants les plus éminents de l’école de chant du Karabagh dans la deuxième moitié du XXe siècle. Il est devenu professeur de mougham en 1990. Actuellement, il est le chef de la chaire de mougham du Conservatoire national.
Mahammad Assadov (1941-1991) - Mahammad Nabi oglu Assadov est né le 5 décembre 1941 dans le village de Baharly, région de Zenguilan. Il a terminé l’école secondaire en 1958dans le bourg de Mindjivan à Zenguilan. En 1978, il a été nommé président du Comité exécutif de la région d’Aghsou. En 1980, Mahammad Assadov a été envoyé à l’Académie de la Sécurité de Moscou qu’ il termina avec succès en 1982. Il a occupé un poste de responsabilité au Ministère de la Sécurité nationale. En mai 1990, Mahammad Assadov a été nommé ministre de l’intérieur de la République d’Azerbaïdjan. Son hélicoptère a été abattu le 20 novembre 1991 par les Arméniens dans les environs du village de Garakend, près d’Aghdam et il est mort dans cet incident.
Chirine Mirzaïev (1947-1992) - Chirine Mirzaïev, originaire du village de Mirzeler de Choucha, est né le 5 janvier 1947 à Khankendi. Après avoir terminé l’école secondaire internationale Nizami, il est allé au service militaire. Après avoir servi dans un régiment des Troupes intérieures à Bakou, Chirine Mirzaïev est entré en 1967 à l’école militaire suprême de Saint-Pétersbourg laquelle il a terminé avec succès en 1971. Malgré tous les obstacles et les harcèlements le lieutenant-colonel Chirine Miraïev est parvenu à créer en octobre 1991 le premier bataillon d’auto-défense. Il a été tué le 18 juin 1992 dans une explosion d’une mine lors de l’opération militaire à Syrkhavend. Après sa mort, il a reçu le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan».
Chahlar Chukurov (1952-1990) - Chahlar Chukurov est né le 17 mai 1952 dans le village de Zulfugarly, région de Kelbedjer. En 1986, il a terminé l’Académie supérieure de la Police de Rostov. Chahlar a été tué le 11 juillet 1990 dans une attaque arménienne sur la route Terter-Kelbedjer. Selon le décret du président de la République d’Azerbaïdjan daté du 8 octobre 1992, le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan» lui a été attribué à titre posthume.
Elif Hadjiyev (1953-1992) - Né le 24 juin 1953 dans la ville de Khodjaly, il entra à l’école secondaire de la police spéciale Frounzé du Ministère de l’interieur de l’URSS en 1976, école qu’il a terminée en 1979. En 1981, il a poursuivi ses études à l’Académie du Ministère de l’Intérieur d’URSS. Il a été nommé à la tête de la station de police de l’aéroport de Khodjaly en décembre 1990. Elif Hadjiyev a été tué le 26 février 1992 lors du génocide de Khodjaly où il s’est battu jusqu'à la dernière goutte de sang contre les militaires russes et arméniens. Le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan» lui a été décerné à titre posthume.
Eliyar Aliyev (1957-1992) - Né le 14 décembre 1957 dans le village de Guezian, région de Goubadly, Eliyar Aliyev est diplômé de l’Institut national de culture physique d’Azerbaïdjan. Après son service militaire, il a été invité à l’Université d’Etat de Saransk en tant qu’expert du sport. Pendant deux ans, il a travaillé comme enseignant à cette université. Il a été plusieurs fois vainqueur dans des compétitions de lutte classique locales et internationales. Au début de la guerre de Karabagh, il est allé volontairement au front où il devient depuis 1992 le commandant de bataillon. Le dernier combat d’Eliyar a eu lieu le 3 octobre 1992 à deux(2) kilomètres de Latchine. Le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan» lui a été décerné à titre posthume.
Pehlivan Ferzeliyev (1958-1992) - Pehlivan Ferzeliyev est né le 7 septembre 1958 dans le village de Gobou Dilagharda de la région de Fuzouli. Le peloton de Pehlivan, commandant équipage du BTR, s’est bravement battu pour la protection des villages frontaliers de la région de Fuzouli. La dernière bataille du commandant équipage a eu lieu le 11 avril 1992. Selon le décret du président de la République d’Azerbaïdjan en date du 8 octobre 1992, le lieutenant Ferzeliyev Pehlivan Ehliman oglu a reçu le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan» après sa mort.
Ramiz Gambarov (1962-1992) - Ramiz Gambarov est né le 2 juillet 1962 dans la ville de Choucha. En 1979, il a terminé l’école secondaire de la ville de Choucha. Appelé au service militaire en 1980, Ramiz rejoint le mouvement populaire depuis 1988. En 1992, il a créé et dirigé un bataillon volontaire d’auto-défense. Le bataillon de Ramiz Gambarov entre en guerre pendant les attaques des occupants arméniens aux postes non loin des villages de Kossalar et de Kerkidjahan le 29 avril 1992. Blessé grièvement dans l’une de ces batailles, Ramiz est décédé un jour après le 30 avril 1992. Selon le décret du président de la République d’Azerbaïdjan en date du 8 octobre 1992, le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan» a été attribué à Ramiz Bouloud oglu Gambarov après sa mort.
Ogtay Gulaliyev (1962-1992) - Ogtay Gulaliyev est né le 10 novembre 1962 dans le village de Khatchinyali de la région de Latchine. En tant qu’un agent de police O. Gulaliyev a participé aux opérations contre les Arméniens pendant l’exacerbation du conflit arméno-azerbaïdjanais. Son opération dans le but de reprendre le couloir de Latchine a été réalisée avec succès le 19 septembre 1992 et la route Gorous-Choucha a été redevenue sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. Malheureusement, l’ennemi est parvenu à réoccuper le terrain et les forces d’Ogtay Gulaliyev ont été encerclées. Bien qu’Ogtay Gulaliyev a pu accompagner ses combattants à un endroit plus sûr, il n’a pas pu sortir lui-même de cette situation et il est tombé mort dans une bataille inégale. Après sa mort, il a reçu le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan».
Chikar Aslanov (1970-1992) - Chikar Aslanov est né le 10 juin 1970 dans le village de Suleymanli de la région de Djabraïl. De son retour dans la Patrie en 1990, il a travaillé au service de patrouille du Ministère de l’Intérieur. Chikar est allé au front au début de l’agression arménienne. Il a été abattu par un tireur d'élite et a été décédé à l’hôpital le 2 juillet 1992. Il était célibataire. Selon le décret du Président de la République d’Azerbaïdjan en date du 8 octobre 1992, le titre de «Héros national d’Azerbaïdjan» a été attribué à Aslanov Chikar Davoud oglu après sa mort.
www.virtualkarabakh.az